Commémoration de l'abolition de l'esclavage : le collège de Cuisery distingué
Les élèves du collège de Cuisery sont les lauréats académiques du Prix de la Flamme de l'Egalité 2023 pour leur projet LIBERARTE.
Le Prix académique de la Flamme de l'Egalité 2023 a été décerné aux 48 élèves de 2 classes de 4ème du collège Les Dîmes de Cuisery. Dans le cadre d’un travail avec leurs professeurs de français et d’espagnol sur le thème « Travailler en esclavage », ils ont produit un roman graphique intitulé LIBERARTE, qui met en scène une élève refusant d’étudier l'histoire de l'esclavage sous prétexte qu’il s’agit du passé. Elle reçoit alors la visite de l’esprit des esclaves du passé, l’esprit de l'esclavage actuel puis l’esprit de l'esclavage de l'avenir et prend conscience de l’importance d’aborder ce sujet en classe.
Le projet LIBERARTE s'inscrit dans le parcours citoyen, le PEAC et le parcours Avenir. Il a été mené avec le concours de plusieurs partenaires :
- L’association Kibri de San Basilio de Palenque en Colombie
- Le service culturel des Archives départementales de Saône-et-Loire
- La maison de la Négritude et des Droits de l'Homme de Haute-Saône
- M. Battistini, dessinateur-illustrateur professionnel
Il a également fait l’objet d’une discussion sur l’histoire de l’esclavage avec des élèves du collège Zakia Madi de Dembéni, à Mayotte.
Les élèves présenteront leur réalisation au recteur Pierre N’Gahane mercredi 10 mai, à l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition.
La finale nationale du Prix de la Flamme de l'Egalité se tiendra à la l’automne.
La Flamme de l'égalité
La Flamme de l'égalité est un concours qui permet aux élèves de mener une réflexion citoyenne en s'appuyant sur l'histoire de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, de leurs survivances comme de leurs effets et de leurs héritages. Il contribue à la construction d'une mémoire collective autour de valeurs partagées afin de favoriser le sentiment d'une appartenance commune.
[education.gouv.fr]
Mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions
En France, au début des années 2000, l'Etat décide de reconnaitre officiellement la traite et l'esclavage comme crimes contre l'Humanité. Le phénomène mémoriel, jusque-là très circonscrit à certains territoires ultra-marins prend une résonance nationale. Dans les années qui suivent, l'étude de ces faits historiques trouvent la place qui leur est due dans les programmes d'enseignement.
[Eduscol]
Mise à jour : mai 2023