Dans le cadre du Conseil National de la Refondation (CNR) Éducation « Notre École, faisons la ensemble » le collège des Courlis a mis en place, sur la proposition de Karine Boulandet, professeure de français, un groupe d’écriture. Ce groupe auto-dénommé « PLUMES » a pour but de faire découvrir aux élèves, par la mise en place de différents ateliers, un ensemble de manières d’écrire tout au long de l’année scolaire. Les élèves concernés sont tous volontaires, issus des quatre classes de Quatrième.

Écrire pour chanter

La première étape de ce projet a pris place en partenariat avec La Cité du Mot avec l’intervention de NAJAR, auteur-compositeur-interprète, qui a mis en musique une chanson slamée, dont les paroles ont été écrites par les élèves.

Écrire pour dire

Toujours en partenariat avec La Cité du Mot et avec l’intervention de Estelle Bezault, comédienne, le groupe « Plumes » a pu travailler sur l’oralité des textes.

Écrire de différentes manières

Le groupe a également pu se rendre à La Charité-sur-Loire, afin de visiter le cloître, et de comprendre la vie des moines scripteurs. Cette journée fut ponctuée par un atelier calligraphie, proposé par Patricia Muller, de l’Atelier Callibris.

Écrire pour danser

Le jeudi 4 avril 2024, les élèves PLUMES sont montés sur la scène du Café Charbon, afin de restituer l’atelier le plus ambitieux de cette année. Les PLUMES ont écrit des textes, à partir d’œuvres d’art. C’est le chorégraphe Giovanni Martinat qui est intervenu, sur une dizaine d’heures, pour prendre appui sur ces textes, travaillés à l’oral en amont, et créer une chorégraphie.
Giovanni Martinat est un ancien élève du collège des Courlis devenu danseur, chorégraphe, auteur et interprète. Il s’est produit dans le monde entier. Il est aujourd’hui directeur de sa propre compagnie de danse, ERSILIA.
Le projet a donc engagé 14 jeunes, leur permettant de s’exprimer à l’écrit, à l’oral, de découvrir et de mettre en œuvre un processus de création, pour finalement comprendre et s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps.

Restitution

La restitution du 4 avril, au Café Charbon, a été étoffée par trois pièces dansées par des professionnelles de la compagnie ERSILIA, et Giovanni Martinat lui-même. Il s’agissait en effet, de proposer également une ouverture culturelle à ces jeunes, et peut-être aussi à leurs familles, en leur proposant, en plus de la rencontre avec les artistes, d’assister à un spectacle de danse contemporaine vers lequel ils ne se seraient peut-être pas tournés.    
La prestation des collégiens a chaleureusement été reçue par une salle comble, concluant avec merveille le travail et l’engagement fourni par ces collégiens.